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Le jardin potager en Provence

Initiation aux méthodes intégrées

L’agroécologie et les techniques de biocontrôle

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- Protections Biologiques Intégrées 

- Comment les plantes se défendent contre les bioagresseurs.

- L'agroécologie et les services écosystémiques au jardin potager.

- Jardin potager et zones de biodiversité. 

- Permaculture ; un exemple de pseudo-science et de mysticisme en agriculture.

- La lutte obligatoire contre les organismes nuisibles réglementés.

- Le choix variétal

- Les filets anti-insectes.

- La solarisation, le faux semis et le travail du sol en période de gel.

- Les rotations de cultures.

⇒ Importations d'auxiliaires utiles.

- Contre les pucerons

- Contre les aleurodes et cochenilles 

⇒ Contre les hannetons, taupins, vers gris, courtilères, tipules, fourmis

- Contre les acariens, trips, punaises

- Les produits phytopharmaceutiques de biocontrôle.

- Les biostimulants.

- Autres méthodes limitant les risques de maladies.

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Pucerons
  • Aleurodes, cochenilles
  • Hannetons, taupins, vers gris, courtilères, tipules, fourmis
  • Acariens, thrips, punaises

Importations d'auxiliaires utiles contre les larves d'hanneton, de taupin et contre les vers gris, les courtillières et les tipules.

Lutte contre les fourmis 

lutte biologique contre les larves d’hanneton et de taupin.

larve de taupinLarve de taupin ♦

Certaines larves d’hanneton (dénommées vers blancs) vivent dans le sol et prolifèrent en rongeant les racines des plantes. Les dégâts peuvent être considérables dans les cultures. Ces vers coupent les collets des salades se traduisant par un flétrissement de la plante qui n’est plus nourrie par ses racines. Ces bioagresseurs peuvent être attaqués au stade larvaire par des petits vers provoquant la mort par septicémie. Le nématode Heterorhabditis bacteriophora est un petit ver microscopique parasitoïde naturel des larves de hannetons et d’otiorhynques (charançons ravageurs des plantes à l’état larvaire ou adulte). On peut s’en procurer sur certains sites internet, par exemple ici.

 

Pour le taupin, on peut utiliser le nématode Steinernema feltiae Disponible en cliquant ici. Il existe aussi des pièges à phéromone en vente dans des magasins de jardinerie ou sites internet, par ex en cliquant ici.

Le tourteau de ricin associé au purin de fougère serait efficace contre le taupin (15 kg à 20 kg de tourteaux pour 100 m2) . Ce test répulsif a été mis au point par le GRAF (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique). Attention, le tourteau de ricin contient de la ricine qui est un violent poison pour les mammifères (donc l’homme) et doit être manipulé avec précaution (utilisation de gants obligatoire).

 

Les larves d'hanneton et de taupin sont assez faciles à dénicher lors d’un pseudo-labour effectué avec une bêche fourche. En émiettant la terre avec cet outil, on finit par mettre en évidence ces bioagresseurs. C’est probablement le procédé physique le plus efficace pour un jardinier amateur disposant d'une petite parcelle pour se débarrasser de ces larves très destructrices.

lutte biologique contre les vers gris, les courtilières et les tipules.

 

  • Les vers gris sont des larves de noctuelles qui vivent dans le sol et sortent la nuit pour ronger les racines et le collet des plantes. Ils sont très actifs du mois d’août jusqu’à la fin de l’automne. 
  • La courtilière appartient au même groupe que les sauterelles (ordre des orthoptères). La courtilière creuse des galeries superficielles à la surface du sol. C’est un prédateur des larves de hannetons, de taupin, des vers gris, des fourmis et même des limaces. La courtilière n’est donc pas un véritable bioagresseur sauf qu’elle coupe les collets des plantes à la recherche de ses proies et bouleverse leurs racines. Les dégâts peuvent être importants. À noter que l’un des ennemis les plus redoutables de la courtilière est le chat qui a aussi l’avantage de chasser les taupes quand elles sortent de leur terrier. Là où un chat prend son territoire, l’espérance de vie des courtilières et des taupes s’effondre.
  • Les tipules sont des diptères (mouches) nématocères plus connus sous le nom familier de « cousins ». Leurs larves rongent les racines.

 

Pour réduire la pression de ces petites bêtes bien gênantes, l’importation du nématode Steinernema carpocapsae s’avère utile. Disponible en cliquant ici.

lutte contre les fourmis.

 

Les fourmis font partie des insectes qui sont tout aussi utiles que nuisibles. Les fourmis se nourrissent de graines de mauvaises herbes et sont d’excellents nettoyeurs des surfaces cultivées. Mais, elles ne font pas de distinction en ce qui concerne les graines de semis. Ainsi, des lignes de graines de radis, salades, carottes… peuvent être ravagées même si le nid de fourmis est situé en dehors de la surface cultivée. Les fourmis protègent également les pucerons pour se nourrir de leurs excréments sucrés. Certaines petites fourmis noires ont la particularité d’envahir les habitations en colonisant des trous et fentes minuscules. Les procédés bio préconisés pour éloigner les fourmis faisant appel par ex à des huiles essentielles sont en général peu efficaces. Les pyréthrines sont par contre efficaces, mais sont rapidement dégradées par la microflore quand elles sont répandues sur un sol de culture. Les pyréthrinoïdes de synthèse dont la formule chimique est proche des pyréthrines sont par contre plus résistantes.

 

Il existe dans le commerce une préparation contenant des pyréthrinoïdes encore en vente libre après le 1er janvier 2019 pour les particuliers ; le "subito fourmis". L’effet du produit pour un usage domestique en plein air (ou dans un endroit bien ventilé) est immédiat et dure plusieurs semaines. Il est préférable de l’utiliser en poudrage sur les lieux fréquentés par les fourmis. Il peut être également utilisé en arrosage. À faible dose et bien que cela ne soit pas précisé par le fabricant, ce produit est répulsif. Pour éloigner les fourmis, j’utilise environ 80 gr de poudre autour d’une ligne de 100 m contenant un semi. La dose de 500 gr recommandée par le fabricant pour une ligne de 500 m assure en principe l’éradication de toutes les espèces de fourmis : noires, rouges, jaunes, pharaons, d’Argentine, etc. J’ai souvent constaté que les fourmis déplacent leur nid quand ce dernier est traité avec des pyréthrinoïdes y compris en suivant la dose d’éradication recommandée par le fabricant. Il faut alors recommencer l’opération pour détruire définitivement un nid de fourmis situé trop près d’un terrain cultivé ou d’une habitation.

 

Attention ; comme les pyréthrines naturelles, les pyréthrinoïdes sont des insecticides toxiques. Les pyréthrinoïdes peuvent irriter les voies respiratoires et sont très toxiques pour les organismes aquatiques. Bien que les fourmis ne fréquentent pas les rivières, les pyréthrinoïdes peuvent se retrouver dans un milieu aquatique par ruissellement d’eau de pluie. Les pyréthrinoïdes et leurs métabolites sont détruits par la microflore du sol selon une durée plus ou moins longue en fonction notamment de l’humidité et de la teneur du sol en matière organique. 

 

On peut également éliminer les fourmis en traitant leurs nids avec des nématodes en vente par exemple à cet endroit ou encore ici.

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